Le jardin cette année est dans un état lamentable. D'habitude j'ai le temps de tout nettoyer bien comme il faut avant d'être submergée par le travail à la pépinière mais avec les deux semaines de neige en février tout à pris tellement de retard que début juin il y a toujours des coins du jardin qui n'ont pas été touchés depuis l'année dernière. Et quand je dis 'coins' je ne veux pas dire des petits coins mais des grands, des massifs tout entiers. Il y a même des graminées qui n'ont pas été coupées ... tant pis ce sera pour l'année prochaine. C'est ça l'avantage du jardinage - il y a toujours 'l'année prochaine' qui sera évidemment meilleure, et quand j'aurai miraculeusement plus de temps.
Par contre, parfois ne pas avoir le temps d'agir peut être bénéfique. Le céanothe sans nom, que j'ai donné pour mort en mars, est magnifique.
Il y a quatre ans j'ai pris une pivoine chez 'La Pivoine Bleue'. Toujours la même histoire, c'était le printemps et pas le temps de faire une bonne plantation bien comme il faut alors j'ai fait simple. Un trou, le pot dans le trou. Quelle honte ... le pot est toujours au même endroit et la pivoine est toujours dedans. J'ai perdu le nom et la photo ne rend pas la vrai beauté de la fleur, sublime. Avec un manque total de soins, elle m'a fait six fleurs cette année, à l'automne, c'est promis, je la planterai - bien comme il faut.
Est-ce à cause du froid hivernal ou un printemps plutôt humide, mais les rosiers semblent s'éclater cette année. "Ghislaine de Féligonde" a fini par étouffer le céanothe planté devant (un c. thyrsiflorus repens qui a eu du mal depuis le début). Pour ceux qui ont l’œil on peut juste apercevoir trois des fleurs de la pivoine, derrière le rosier et à côté de la porte du garage.
En regardant la photo je viens de me rendre compte qu'il y a un buis (totalement disparu) et un iris (encore visible) à sauver rapidement.
18H00 - il fait un peu moins chaud, retour au boulot et à bientôt.
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